samedi 30 mai 2009
vendredi 29 mai 2009
Elections Européenne le 7 juin
Élections européennes 7 juin 2009 :
Voter anticapitaliste, agir dans l’unité
Depuis 2005, et la campagne victorieuse contre la constitution européenne, des aspirations unitaires sont nées à la gauche du PS. Si le "non" l'a emporté, c'est en bonne part parce que la gauche antilibérale s’était fédérée face à la mise en concurrence des salariés, au démantèlement des services publiques et des droits sociaux, à la stigmatisation des étrangers que cette Europe met en oeuvre.
L'aspiration à l'unité portée par tant de militants anticapitalistes lors des présidentielles a ensuite été mise en échec. Ces derniers mois, l'unité dans les luttes - soutenue par les trois quarts de la population - et la soif d'une vraie alternative à gauche face aux ravages de la crise auraient dû faire naître une liste unitaire de la gauche radicale pour les élections européennes de juin. Pourquoi les directions des partis politiques ne l'ont-elle pas souhaitée ? Les raisons invoquées sont-elles fondées ? Et si on pense l'unité nécessaire, comment y contribuer ?
La soif d’unité est grande
Un front unique électoral, composé du PCF, du Parti de Gauche (PG), du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), et des autres forces altermondialistes aurait clairement permis d'élever la confiance de classe. L'arme la plus puissante des classes dominantes contre nous est la division. C'est pourquoi, dans nos quartiers, dans les luttes et aux élections - qui ne sont pour
nous qu'un porte-voix, nous devons nous unir.
Un bon score aurait permis de crédibiliser davantage l'anticapitalisme. Une campagne unitaire aurait entraîné de nouvelles forces dans la bataille politique. Quoique laborieuse, elle aurait y compris permis aux révolutionnaires d’argumenter auprès de militants proches dans les luttes quotidiennes. Nous aurions pu ainsi construire une bipolarité dans la gauche, contre des partis socio-libéraux qui ont édifié l'Europe libérale avec la droite.
Le PG et le PCF ont proposé de rassembler autour du "Front de Gauche" tous les partis à la gauche du PS, écoutant ainsi les demandes d'unité réitérées par leurs militants et sympathisants. Le NPA s'est simultanément construit sur la volonté de fédérer un maximum de militants de tous horizons, au détriment d'ailleurs d'une identité clairement révolutionnaire.
Pourquoi l’unité n’a pas eu lieu ?
Les directions du NPA et du PCF ont respectivement et à leur hauteur une responsabilité dans l’absence d’unité. Lors du congrès fondateur du NPA, une résolution adoptée à une large majorité affirmait "la volonté de rassembler tous les anticapitalistes"... Quelques jours plus tard, son premier Conseil Politique National décide de ne pas y donner suite. Il a en premier lieu considéré impossible de s'allier avec un PCF qui, attaché à ses élus, continuera aux élections régionales suivantes à faire cause commune avec le PS.
Il donne deux arguments :
– “ L'unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis ” ; en l'espèce, la mise en avant de la question du nucléaire, bien que juste, représente-elle un motif de rupture pertinent ?
–
– L'unité ne doit pas être “ un cartel électoral sans lendemain ”. Cet argument n'a jamais été utilisé auparavant lors d'innombrables alliances électorales faites par la LCR. Cela sent l'argument de circonstance. D'autre part, notons que les Alternatifs, avec qui le NPA espérait s'allier, ont aussi cogéré des exécutifs municipaux avec le PS, comme à Nantes.
Cet apparent souci de fermeté, pour l'instant plébiscité par les nouveaux militants du NPA, ne pouvait que rendre l'alliance impossible. La direction du NPA espère qu'avec ce positionnement, il atteindra un bon score électoral qui aidera à construire le parti. C'est probable, mais il y avait une autre voie, plus utile pour la lutte de classe.
De son côté la direction du PCF si elle se présente comme unitaire, c’est avant tout dirigé contre le NPA. Depuis l’appel à la constitution du Front de Gauche, la Fédération (qui regroupe des militants individuels ainsi que des organisations et associations comme les Alternatifs, Alternative Démocratie Socialisme, la Coordination Nationale des Collectifs Unitaires antilibéraux, les Communistes Unitaires, les alterekolos, Ecologie Solidaire et le Mouvement Utopia) a répondu positivement mais s’est vu opposer un refus catégorique du PCF. En effet la direction buffetiste a refusé en particulier la présence des Communistes Unitaires au PCF par crainte du développement d’une opposition à sa politique sur sa gauche. La Fédération a tenté à plusieurs reprises des discussions pour rejoindre le Front de Gauche et si le PG n’y était pas opposé, le PCF à coupé court à ces tentatives.
La concurrence électorale tue la fraternité du débat
Des débats fermes mais fraternels au cours d'une campagne commune auraient permis de tirer devant un public beaucoup plus large le bilan des participations du PCF à la gestion des régions avec le PS : elles ne servent pas les intérêts de notre classe. La question doit être expliquée politiquement, plutôt qu'être lancée comme un anathème entre militants. Le PCF aurait davantage payé son très probable ralliement au PS dans le cadre d’un front électoral commun. Le PG de Mélanchon est dans une situation un peu plus incertaine ; il n'a scissionné du PS que récemment. Même si ses dirigeants sont ouvertement réformistes et qu'ils envisagent de changer le système depuis les institutions existantes, ses militants, notamment les nouveaux, auront plus de difficulté à s'allier avec le PS.
Les luttes et les débats doivent être au centre de la stratégie des anticapitalistes. S’il est assurément plus confortable de rester entre mêmes sensibilités que de prendre les risques d'une campagne unitaire, ce n'est pas à la hauteur des enjeux. Même si à moyen terme, une alliance vraiment durable est difficilement possible, car lors d'une crise sociale majeure, la direction du PCF ne fera jamais les mêmes choix que les révolutionnaires, l'enjeu est de préparer une force pour renforcer la combativité et élever la conscience politique.
Une lecture de classe du vote : des aspirations convergentes
Le Front de gauche et le NPA, en s'opposant à Sarkozy, à l'Europe capitaliste et au traité de Lisbonne, sont sur des créneaux très proches. Notre lecture de ce vote doit être une lecture de classe. Malgré la participation de Mélanchon ou Buffet à un gouvernement avec le PS, et l'inscription dans une longue tradition de gestion du capitalisme, ceux qui voteront pour cette liste le feront pour défendre radicalement les droits sociaux. Dans le tract du Front de Gauche distribué dans les cortèges le 19 Mars, M.-G. Buffet déclare : “ La seule issue à la crise c'est l'appropriation sociale des marchés et la prise de pouvoir des salariés dans les entreprises ! ”. Pour mesurer le degré de résistance des travailleurs, il est pertinent d'additionner les votes pour ces deux listes. Ce regard global ne doit pas pour autant gommer une divergence fondamentale sur les moyens d'arriver au même but.
Le socialisme par les urnes ou par les luttes ?
Le NPA se construit sur une base anti-institutionnelle : l'assurance de ne jamais se compromettre avec le PS pour participer à des exécutifs. Il y a une grande différence entre présenter des militants pour porter les revendications des mouvements dans les instances et le fait de devoir assumer une solidarité de gestion avec le PS. Même s'il est possible d'obtenir quelques nouveaux droits (par exemple, les élus alliés au PCF au conseil régional d'Île-de-France ont obtenu la carte de transport gratuite pour les chômeurs), dans le même conseil, l'adjoint PCF chargé de l'économie avait voté la subvention à Danone qui venait de licencier les ouvriers de LU. A contrario, les élus que la LCR avait obtenu à Clermont-Ferrand en réalisant une fusion technique de sa liste avec celle du PS au second tour, s'intégraient dans un accord PS-LCR clair : aucune discipline commune de vote. L'invasion du conseil municipal par les manifestants a même été organisée lors d'un débat sur l'implantation d'un incinérateur. Dans cette campagne, le Front de gauche défend la nécessité de contrôler la production, sans aborder le problème de la mainmise de la bureaucratie étatique. Plus grave, ils entretiennent l'illusion que le vote est “ une chance exceptionnelle (...) d'exercer le pouvoir qui leur est partout refusé. ”
Le pouvoir collectif des travailleurs est la finalité autant que le moyen de réaliser le socialisme. Sur ce point, le NPA, qui organise par exemple dans le sud-ouest des manifestations régionales pour donner des suites aux journées d'actions nationales, est absolument clair. L'élection n'est qu'une occasion éphémère d'exprimer notre résistance permanente. Mais si cette divergence est à prendre en compte, elle ne justifie pas la division.
Clarifier et agir pour l’unité
Nous souhaitons que les élections européennes soient l'occasion d’un immense référendum contre Sarkozy, l'Europe capitaliste et tous les responsables de la crise. Seul le combat contre le capitalisme permettra de les renverser définitivement. Comme le PS reste un obstacle à dépasser et que la progression de l'anticapitalisme ne peut se baser uniquement sur l'auto-construction des organisations respectives, il faut maintenir le cap de l'unité.
Nous appelons donc à voter et à faire campagne pour le NPA car il entretient une saine distance par rapport au PS et que sa pratique est anti-électoraliste. Mais nous comprenons parfaitement ceux pour qui l'unité des anticapitalistes et des antilibéraux prime, et qui se battent dans le Front de Gauche. Nous lirons les votes pour ces deux listes comme l'expression convergente de la volonté de la classe à changer la société.
En terme militant, si nous appelons en priorité à rejoindre le NPA, et à participer à la construction d'une sensibilité unitaire en son sein, Marxistes Unitaires est une association qui rassemble des membres de tous les partis de la gauche anticapitaliste et antilibérale. En entretenant la fraternité durant la campagne, en prenant malgré les divisions électorales des initiatives communes dans la lutte de classe et en préparant mieux les prochains épisodes politiques, nous contribuerons à construire encore l'unité.
Nassima Rabhi et Daniel Lartichaux
Voter anticapitaliste, agir dans l’unité
Depuis 2005, et la campagne victorieuse contre la constitution européenne, des aspirations unitaires sont nées à la gauche du PS. Si le "non" l'a emporté, c'est en bonne part parce que la gauche antilibérale s’était fédérée face à la mise en concurrence des salariés, au démantèlement des services publiques et des droits sociaux, à la stigmatisation des étrangers que cette Europe met en oeuvre.
L'aspiration à l'unité portée par tant de militants anticapitalistes lors des présidentielles a ensuite été mise en échec. Ces derniers mois, l'unité dans les luttes - soutenue par les trois quarts de la population - et la soif d'une vraie alternative à gauche face aux ravages de la crise auraient dû faire naître une liste unitaire de la gauche radicale pour les élections européennes de juin. Pourquoi les directions des partis politiques ne l'ont-elle pas souhaitée ? Les raisons invoquées sont-elles fondées ? Et si on pense l'unité nécessaire, comment y contribuer ?
La soif d’unité est grande
Un front unique électoral, composé du PCF, du Parti de Gauche (PG), du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), et des autres forces altermondialistes aurait clairement permis d'élever la confiance de classe. L'arme la plus puissante des classes dominantes contre nous est la division. C'est pourquoi, dans nos quartiers, dans les luttes et aux élections - qui ne sont pour
nous qu'un porte-voix, nous devons nous unir.
Un bon score aurait permis de crédibiliser davantage l'anticapitalisme. Une campagne unitaire aurait entraîné de nouvelles forces dans la bataille politique. Quoique laborieuse, elle aurait y compris permis aux révolutionnaires d’argumenter auprès de militants proches dans les luttes quotidiennes. Nous aurions pu ainsi construire une bipolarité dans la gauche, contre des partis socio-libéraux qui ont édifié l'Europe libérale avec la droite.
Le PG et le PCF ont proposé de rassembler autour du "Front de Gauche" tous les partis à la gauche du PS, écoutant ainsi les demandes d'unité réitérées par leurs militants et sympathisants. Le NPA s'est simultanément construit sur la volonté de fédérer un maximum de militants de tous horizons, au détriment d'ailleurs d'une identité clairement révolutionnaire.
Pourquoi l’unité n’a pas eu lieu ?
Les directions du NPA et du PCF ont respectivement et à leur hauteur une responsabilité dans l’absence d’unité. Lors du congrès fondateur du NPA, une résolution adoptée à une large majorité affirmait "la volonté de rassembler tous les anticapitalistes"... Quelques jours plus tard, son premier Conseil Politique National décide de ne pas y donner suite. Il a en premier lieu considéré impossible de s'allier avec un PCF qui, attaché à ses élus, continuera aux élections régionales suivantes à faire cause commune avec le PS.
Il donne deux arguments :
– “ L'unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis ” ; en l'espèce, la mise en avant de la question du nucléaire, bien que juste, représente-elle un motif de rupture pertinent ?
–
– L'unité ne doit pas être “ un cartel électoral sans lendemain ”. Cet argument n'a jamais été utilisé auparavant lors d'innombrables alliances électorales faites par la LCR. Cela sent l'argument de circonstance. D'autre part, notons que les Alternatifs, avec qui le NPA espérait s'allier, ont aussi cogéré des exécutifs municipaux avec le PS, comme à Nantes.
Cet apparent souci de fermeté, pour l'instant plébiscité par les nouveaux militants du NPA, ne pouvait que rendre l'alliance impossible. La direction du NPA espère qu'avec ce positionnement, il atteindra un bon score électoral qui aidera à construire le parti. C'est probable, mais il y avait une autre voie, plus utile pour la lutte de classe.
De son côté la direction du PCF si elle se présente comme unitaire, c’est avant tout dirigé contre le NPA. Depuis l’appel à la constitution du Front de Gauche, la Fédération (qui regroupe des militants individuels ainsi que des organisations et associations comme les Alternatifs, Alternative Démocratie Socialisme, la Coordination Nationale des Collectifs Unitaires antilibéraux, les Communistes Unitaires, les alterekolos, Ecologie Solidaire et le Mouvement Utopia) a répondu positivement mais s’est vu opposer un refus catégorique du PCF. En effet la direction buffetiste a refusé en particulier la présence des Communistes Unitaires au PCF par crainte du développement d’une opposition à sa politique sur sa gauche. La Fédération a tenté à plusieurs reprises des discussions pour rejoindre le Front de Gauche et si le PG n’y était pas opposé, le PCF à coupé court à ces tentatives.
La concurrence électorale tue la fraternité du débat
Des débats fermes mais fraternels au cours d'une campagne commune auraient permis de tirer devant un public beaucoup plus large le bilan des participations du PCF à la gestion des régions avec le PS : elles ne servent pas les intérêts de notre classe. La question doit être expliquée politiquement, plutôt qu'être lancée comme un anathème entre militants. Le PCF aurait davantage payé son très probable ralliement au PS dans le cadre d’un front électoral commun. Le PG de Mélanchon est dans une situation un peu plus incertaine ; il n'a scissionné du PS que récemment. Même si ses dirigeants sont ouvertement réformistes et qu'ils envisagent de changer le système depuis les institutions existantes, ses militants, notamment les nouveaux, auront plus de difficulté à s'allier avec le PS.
Les luttes et les débats doivent être au centre de la stratégie des anticapitalistes. S’il est assurément plus confortable de rester entre mêmes sensibilités que de prendre les risques d'une campagne unitaire, ce n'est pas à la hauteur des enjeux. Même si à moyen terme, une alliance vraiment durable est difficilement possible, car lors d'une crise sociale majeure, la direction du PCF ne fera jamais les mêmes choix que les révolutionnaires, l'enjeu est de préparer une force pour renforcer la combativité et élever la conscience politique.
Une lecture de classe du vote : des aspirations convergentes
Le Front de gauche et le NPA, en s'opposant à Sarkozy, à l'Europe capitaliste et au traité de Lisbonne, sont sur des créneaux très proches. Notre lecture de ce vote doit être une lecture de classe. Malgré la participation de Mélanchon ou Buffet à un gouvernement avec le PS, et l'inscription dans une longue tradition de gestion du capitalisme, ceux qui voteront pour cette liste le feront pour défendre radicalement les droits sociaux. Dans le tract du Front de Gauche distribué dans les cortèges le 19 Mars, M.-G. Buffet déclare : “ La seule issue à la crise c'est l'appropriation sociale des marchés et la prise de pouvoir des salariés dans les entreprises ! ”. Pour mesurer le degré de résistance des travailleurs, il est pertinent d'additionner les votes pour ces deux listes. Ce regard global ne doit pas pour autant gommer une divergence fondamentale sur les moyens d'arriver au même but.
Le socialisme par les urnes ou par les luttes ?
Le NPA se construit sur une base anti-institutionnelle : l'assurance de ne jamais se compromettre avec le PS pour participer à des exécutifs. Il y a une grande différence entre présenter des militants pour porter les revendications des mouvements dans les instances et le fait de devoir assumer une solidarité de gestion avec le PS. Même s'il est possible d'obtenir quelques nouveaux droits (par exemple, les élus alliés au PCF au conseil régional d'Île-de-France ont obtenu la carte de transport gratuite pour les chômeurs), dans le même conseil, l'adjoint PCF chargé de l'économie avait voté la subvention à Danone qui venait de licencier les ouvriers de LU. A contrario, les élus que la LCR avait obtenu à Clermont-Ferrand en réalisant une fusion technique de sa liste avec celle du PS au second tour, s'intégraient dans un accord PS-LCR clair : aucune discipline commune de vote. L'invasion du conseil municipal par les manifestants a même été organisée lors d'un débat sur l'implantation d'un incinérateur. Dans cette campagne, le Front de gauche défend la nécessité de contrôler la production, sans aborder le problème de la mainmise de la bureaucratie étatique. Plus grave, ils entretiennent l'illusion que le vote est “ une chance exceptionnelle (...) d'exercer le pouvoir qui leur est partout refusé. ”
Le pouvoir collectif des travailleurs est la finalité autant que le moyen de réaliser le socialisme. Sur ce point, le NPA, qui organise par exemple dans le sud-ouest des manifestations régionales pour donner des suites aux journées d'actions nationales, est absolument clair. L'élection n'est qu'une occasion éphémère d'exprimer notre résistance permanente. Mais si cette divergence est à prendre en compte, elle ne justifie pas la division.
Clarifier et agir pour l’unité
Nous souhaitons que les élections européennes soient l'occasion d’un immense référendum contre Sarkozy, l'Europe capitaliste et tous les responsables de la crise. Seul le combat contre le capitalisme permettra de les renverser définitivement. Comme le PS reste un obstacle à dépasser et que la progression de l'anticapitalisme ne peut se baser uniquement sur l'auto-construction des organisations respectives, il faut maintenir le cap de l'unité.
Nous appelons donc à voter et à faire campagne pour le NPA car il entretient une saine distance par rapport au PS et que sa pratique est anti-électoraliste. Mais nous comprenons parfaitement ceux pour qui l'unité des anticapitalistes et des antilibéraux prime, et qui se battent dans le Front de Gauche. Nous lirons les votes pour ces deux listes comme l'expression convergente de la volonté de la classe à changer la société.
En terme militant, si nous appelons en priorité à rejoindre le NPA, et à participer à la construction d'une sensibilité unitaire en son sein, Marxistes Unitaires est une association qui rassemble des membres de tous les partis de la gauche anticapitaliste et antilibérale. En entretenant la fraternité durant la campagne, en prenant malgré les divisions électorales des initiatives communes dans la lutte de classe et en préparant mieux les prochains épisodes politiques, nous contribuerons à construire encore l'unité.
Nassima Rabhi et Daniel Lartichaux
jeudi 28 mai 2009
Le journal "Anticapitaliste"
Le numéro 8 est en vente!
Le numéro 7 est disponible en ligne - cliquez sur le lien dans la colonne de gauche.
Le numéro 7 est disponible en ligne - cliquez sur le lien dans la colonne de gauche.
jeudi 7 mai 2009
Réunions de Marxistes Unitaires
Tous les mercredis à 17h, salle B1204, à Tolbiac. Entrée libre.
Mercredi 6 mai
Combattre l’extrême droite en France, Laurent Bauer
Mercredi 13 mai
Partis et syndicats : rôles et natures, Jérémy Guiorguieff
Mercredi 20 mai
Violence et révolution, Thibault Leroy
Mercredi 27 mai
Quelle Europe voulons-nous ?, Adrien Nicolas
Mercredi 3 juin
Capitalisme et Ecologie, Otman Fekar
Mercredi 10 juin
Economie marxiste : Le travail, Benjamin Lormet
Tous les mercredis à 17h, salle B1204, à Tolbiac. Entrée libre.
Mercredi 6 mai
Combattre l’extrême droite en France, Laurent Bauer
Mercredi 13 mai
Partis et syndicats : rôles et natures, Jérémy Guiorguieff
Mercredi 20 mai
Violence et révolution, Thibault Leroy
Mercredi 27 mai
Quelle Europe voulons-nous ?, Adrien Nicolas
Mercredi 3 juin
Capitalisme et Ecologie, Otman Fekar
Mercredi 10 juin
Economie marxiste : Le travail, Benjamin Lormet
mardi 5 mai 2009
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